Face aux situations d’incurie dans le logement, il est nécessaire d’intervenir pour vider la maison des déchets et des encombrants, et pour restaurer un cadre de vie sain et sécurisé. Mais comment procéder pour réaliser un débarras de maison syndrome de Diogène ? Quelles sont les étapes à suivre ? Quels sont les acteurs à mobiliser ? Cet article vous propose un guide pratique pour vous aider à mener à bien cette opération délicate.
1ʳᵉ étape du débarras maison syndrome de Diogène : préparation des travaux
La première étape du débarras maison syndrome de Diogène consiste à établir un contact avec la personne atteinte du syndrome, et à évaluer sa situation. Il s’agit de nouer une relation de confiance avec elle, de lui expliquer les raisons et les modalités de l’intervention, de lui demander son consentement et de respecter son rythme. Il faut éviter de la brusquer, de la juger ou de la culpabiliser, car cela pourrait renforcer son sentiment de honte et son repli sur elle-même. Il faut également tenir compte de son attachement aux objets accumulés, qui peuvent avoir une valeur affective ou symbolique pour elle, et qui peuvent représenter une forme de protection contre l’angoisse ou la solitude.
L’objectif de cette étape est aussi d’évaluer le niveau d’encombrement de la maison, le type et la quantité d’objets et de déchets à enlever, ainsi que les risques sanitaires ou sécuritaires présents. Il faut notamment repérer les risques d’incendie, d’inondation, d’étouffement ou d’intoxication, ainsi que la présence éventuelle de nuisibles, de moisissures ou de bactéries. Il faut pareillement vérifier l’état des installations électriques, de chauffage, de ventilation et de plomberie, qui peuvent être endommagées ou obstruées par les détritus.
2ᵉ étape : mettre en place un plan d’action
La deuxième étape du débarras maison syndrome de Diogène consiste à élaborer un plan d’action, en fonction de l’évaluation préalable et des besoins de la personne. Il s’agit de définir les objectifs, les moyens et les délais de l’opération, ainsi que les modalités de tri, de recyclage, de don ou de destruction des objets et des déchets. Il faut également prévoir les éventuels travaux de réparation ou de rénovation à effectuer après le débarras, ainsi que les démarches administratives à accomplir (déclaration à la mairie, demande d’autorisation de stationnement, etc.).
Le plan d’action doit être adapté à la situation et aux capacités de la personne atteinte du syndrome de Diogène. Il faut respecter son rythme, son avis et ses choix, tout en la guidant et en la rassurant. Il faut aussi l’impliquer dans le processus de débarras, en lui demandant de participer au tri ou à la sélection des objets à conserver ou à éliminer, en lui laissant le temps de se séparer de ses affaires, et en lui proposant des solutions alternatives (stockage, don, etc.).
3ᵉ étape : débarras de la maison syndrome de Diogène
La troisième étape du débarras maison syndrome de Diogène consiste à réaliser l’opération de débarras proprement dite, en suivant le plan d’action établi. Il s’agit de vider la maison des objets et des déchets accumulés, en respectant les règles de tri, de recyclage, de don ou de destruction. Il faut également veiller à la sécurité des intervenants et à la protection des biens, en utilisant des équipements adaptés (gants, masques, combinaisons, bennes, etc.) et en évitant les dégradations ou les vols.
Le débarras de la maison syndrome de Diogène peut être réalisé par la personne elle-même, avec l’aide de ses proches, de ses voisins ou de bénévoles, ou par des professionnels spécialisés dans ce type de service. Le recours à des professionnels présente plusieurs avantages : ils disposent de l’expérience, du matériel et des compétences nécessaires pour effectuer un débarras rapide, efficace et sécurisé ; ils respectent la dignité, la confidentialité et les droits de la personne ; ils peuvent proposer des services complémentaires, comme le nettoyage, la désinfection, la désinsectisation ou la dératisation du logement.
4ᵉ étape : nettoyage des espaces
La quatrième étape du débarras maison syndrome de Diogène consiste à nettoyer les espaces libérés des objets et des déchets, et à les assainir. Il s’agit de débarrasser le logement de la saleté, des odeurs, des taches, des graisses, des moisissures, des bactéries ou des virus qui peuvent s’y trouver, et de le rendre propre, sain et agréable à vivre. Il faut également vérifier et réparer les installations électriques, de chauffage, de ventilation et de plomberie, qui peuvent être endommagées ou obstruées par les détritus.
Le nettoyage des espaces peut être réalisé par la personne elle-même, avec l’aide de ses proches, de ses voisins ou de bénévoles, ou par des professionnels spécialisés dans ce type de service. Le recours à des professionnels présente plusieurs avantages : ils disposent de l’expérience, du matériel et des produits nécessaires pour effectuer un nettoyage en profondeur, efficace et sécurisé ; ils respectent la dignité, la confidentialité et les droits de la personne ; ils peuvent proposer des services complémentaires, comme la désinfection, la désinsectisation ou la dératisation du logement.
Est-il intéressant de faire appel à des professionnels ?
Il s’agit ici de proposer un suivi personnalisé à la personne, adapté à ses besoins et à ses attentes, pour l’aider à retrouver un bien-être physique et mental, à renouer des liens sociaux, à prévenir les rechutes et à maintenir son autonomie. Il faut également lui offrir un soutien matériel, financier ou juridique, pour l’aider à gérer son budget, à payer ses factures, à régler ses litiges ou à bénéficier de ses droits.
Les professionnels qui peuvent intervenir auprès de la personne atteinte du syndrome de Diogène sont nombreux et variés : travailleurs sociaux, psychologues, psychiatres, médecins, infirmiers, aides à domicile, associations, etc. Ils peuvent être sollicités par la personne elle-même, par ses proches, par ses voisins, par son bailleur, par les services de la mairie, de la préfecture ou du tribunal, ou par les services d’urgence. Ils peuvent intervenir à domicile, en consultation, en hospitalisation ou en hébergement.